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Le vide politique, la république du renoncement
19 mai 2022

Les sondeurs nous guident !

Mélenchon écarté par les sondages !

Une commande de l’Elysée ?

 

 

Alors le 2ème tour des présidentielles, ce serait encore le match Macron/Le Pen ! Quel dommage, car les remakes en cuisine politique ont toujours une odeur de moisi ! Comme en 2017, pour la désignation du Président de la République, on devrait assister encore une fois au même duel, entre le Maître d’armes, Emmanuel Macron et la Miss mutante, Marine Le Pen?

 

Pourquoi le scénario de 2017 va-t-il se répéter ? Nous, les électeurs, les défenseurs et pratiquants de la démocratie, serions-nous condamnés à assister une 2ème fois au duel artificiel, Macron contre Le Pen ? Ce remake, ce scénario politique qui semble avoir été préparé depuis des mois, est très étrange….

 

Nous savons maintenant que Mélenchon a obtenu, non pas 16%, ni 20%, ni 21% des voix, mais réellement 22% des voix au 1er tour des Présidentielles. Il y a des interrogations que même certains journalistes osent exprimer. Qui a voulu faire croire à l’opinion publique ce scénario manipulateur ? En effet, Jean-Luc Mélenchon était annoncé dans les sondages avec « au maximum » entre 14 et 16% des intentions de vote pour le premier tour de l’élection. Avec cette hypothèse qui fut assénée en permanence dans l’opinion publique, beaucoup d’électeurs pensaient que le chef des Insoumis ne pouvait pas se retrouver au 2ème tour contre Emmanuel Macron ». En sous-estimant l’influence de Mélenchon, on a tenté de démobiliser une partie de son électorat qui pouvait ainsi s’interroger : « A quoi bon voter pour quelqu’un qui ne pourra pas être présent au second tour de l’élection ? ». Et voilà, le « vote utile » était bien préparé… pour permettre de rejouer le duel Macron/Le Pen.

 

C’est quand même très étrange que les instituts de sondage aient annoncé des scores pour les autres candidats, très proches des résultats définitifs du 1er tour. Mélenchon a été une exception de sondage. Entre 16 et 22%, il y a quand même 6% d’écart, parfois plus. C’est beaucoup pour des organismes qui prétendent être très précis dans leur méthode d’interrogation. Pour le reste, ces instituts sont vraiment très forts pour leur diagnostic politique, y compris pour la prévision des fourchettes de chiffres et de réussite pour les autres candidats.

 

Ces instituts n’ont eu qu’un seul raté : les prévisions concernant Jean-Luc Mélenchon. Et cela arrangeait bien Macron que le vote « utile » ait été favorisé par un simple tour de passe-passe incognito, dans les chiffres des sondages qui concernaient Mélenchon. Ce n’est pas trop compliqué pour les sociétés de sondage de sélectionner dans leurs panels, les personnes qui seront interrogées selon les dominantes politiques recherchées. On n’a pas interrogé trop de jeunes. C’est dommage car ce panel de la population représente la majorité de l’électorat de Mélenchon. Et ça, les sondeurs le savaient !

 

Qui a voulu propager cette affirmation que Mélenchon ne dépasserait pas les 16% ? Affirmation qui n’avait pour but que de faciliter le duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, comme en 2017. Les sondeurs n’ont pas agi d’eux-mêmes. Ils ne sont pas idiots. Cela facilitait automatiquement la présence du Prince de Picardie au 2ème tour. Il fallait que Madame Le Pen soit promue pour le 2ème tour, car tout le monde sait qu’elle ne pouvait pas battre le Prince. Comme en 2017, elle ne pouvait pas récupérer toutes les voix de l’opposition à Macron.

 

Emmanuel Macron fait partie de ces gens qui savent entretenir des rapports étroits avec les PDG de l’information et des sociétés de sondage. S’il y a eu manipulation de l’opinion, ce n’est pas par zèle, ou par décision personnelle des sondeurs. Il est très probable qu’il y ait eu des sollicitations « entre amis ». Et cela n’est pas une phobie qui ferait perdre le sens des réalités.

 

Comment expliquer que les sondages annonçaient régulièrement que Mélenchon n’allait bénéficier durant ce premier tour des Présidentielles, que de 14 à 16% d’influence ?  

Comment expliquer que pour les autres candidats, la marge d’erreurs des sondeurs était quasiment nulle !!!

 

Ce qui est incroyable, c’est que Jean-Luc Mélenchon a obtenu 22% des voix au 1er tour des Elections Présidentielles. Et ce qui est plus que douteux, c’est qu’aucun institut de sondage ne l’a soit disant prévu !  Comment se fait-il que ces entreprises de sondage se soient trompées aussi ostensiblement dans leurs prévisions, et qu’elles ne donnaient jamais Mélenchon à plus de 16% des voix au 1er tour, alors qu’elles ne se trompaient que très peu dans les prévisions des autres candidats ?

 

C’est évident que Marine Lepen a bénéficié de cette « marge d’erreur » qui sortait des sondages. Cela n’arrange-t-il pas le candidat Emmanuel Macron, lui qui pouvait très probablement être battu, face au candidat Jean-Luc Mélenchon ?

 

Alors, on peut se demander s’il ne s’agit pas d’une manipulation pour décourager l’électorat potentiel de Mélenchon, en annonçant qu’il avait un « plafond de verre » à 16% ? Oui, on peut s’interroger…

 

Qui aurait passé commande de cette sournoise manipulation, en utilisant l’interposition des sondages dans le déroulement de ces élections ?

 

Qui a donné l’ordre de déclasser l’influence de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, pour faire croire qu’il ne serait pas présent au 2ème tour des Présidentielles, et ainsi décourager un certain nombre de ses électeurs ?

 

Ce qui est étonnant, c’est que les prévisions statistiques dans le sondage des autres candidats étaient justes et réalistes. Pourquoi Mélenchon aurait fait l’objet de grossières erreurs de statistiques, au moment clé de la campagne électorale ? Quand on connait les liens qui rapprochent Emmanuel Macron des PDG des sociétés de sondage, finalement, n’y aurait-il pas eu une commande de l’Elysée, et s’agirait-il d’une « lèpre démocratique » ?

 

                                                                             

« Nous ne pouvons plus défendre un système politique dont les usages affaiblissent chaque jour la démocratie ». « Ce qui s’installe dans notre pays, c’est une lèpre démocratique… » E. MACRON

                                                                             

 « Un prince n'a donc qu'à maintenir son État, tous les moyens dont il se sera servi seront toujours trouvés honnêtes, et chacun l'en louera. Tout ce qui sert votre ennemi vous nuit ; tout ce qui lui nuit vous sert. » MACHIAVEL 

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  • Les situations et les hommes politiques côtoient souvent le néant. Ils promettent pour tenter d'accéder au pouvoir, mais grâce aux médias, aux renoncements, aux imprévus événementiels, ils inventent les diversions qui justifient leurs renoncements.
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