MADAME LA MINISTRE,

Vous nous informez que dès la fin janvier 2020, étant Ministre de la Santé, vous avez voulu faire reporter les élections municipales dans un souci sanitaire : vous vouliez éviter la propagation du coronavirus par l’inévitable promiscuité des gens, lors des 2 tours électoraux prévus les 15 et 22 mars 2020. Cette décision de report pouvait très certainement ralentir l’extension de la pandémie en cours. C’était votre avis et celui de certains scientifiques. Mais d’après le gouvernement, ce n’était pas l’avis du très mystérieux Conseil scientifique national, créé discrètement le 11 mars 2020. Le Conseil aurait annoncé le 12 mars au Gouvernement que « les risques de propagation du virus auprès du public durant ces élections, n’étaient pas plus dangereux que les risques pris par les personnes qui faisaient leurs achats de 1ère nécessité dans un supermarché ».

 Un Conseil scientifique qui sert d’exutoire

 Avec cet argument hautement scientifique, le gouvernement faisant endosser la décision au mystérieux Conseil, dont personne ne connaissait encore la composition. Les autorités de l’Etat décrétaient que les élections desmaires et de leurs conseillers se feraient bien en ce mois de mars 2020. Les consignes données étaient : « Il n’y a pas de risque avec les élections. Mouchez-vous dans vos habits, restez bien à 1 mètre les uns des autres, les masques sont inutiles (en fait, il n’y a plus de stock) et rentrez chez vous après le vote ! »

 Ainsi, Macron décidait de maintenir le calendrier électoral aux dates prévues. Certains membres de la Macronie commençaient à s’agiter. Avant un tel challenge électoral, on imagine que les personnes de la sphère gouvernementale sont très nerveuses, voire fiévreuses (hors contamination virale) : elles attendent le résultat électoral du 1er tour avec anxiété. Du résultat de ce scrutin dépendra le changement des ministres et des secrétaires d’Etat. Ce changement peut s’avérer massif ou insignifiant. Leur avenir politique est en jeu. Dans ces moments d’attente, peu de dirigeants en poste osent proclamer un avis différent dans les allées du pouvoir.

 Agnès, c’est pourtant ce que vous avez osé faire deux mois plus tôt, durant la cérémonie secrète d’un Conseil des Ministres de janvier 2020. Maintenant que nous le savons, cela restera à votre honneur pour longtemps. Hélas, aucune information publique n’avait été communiquée sur votre proposition à l’époque. Avec recul, on peut dire « quel dommage ! ».

 Bien sûr, le Président Emmanuel (Jean-Michel Frédéric) MACRON est le Chef des Armées, et après sa défaite électorale du 1er tour des élections municipales, il a utilisé son droit régalien de commandant en chef, dirigeant supérieur et guide suprême de la destinée nationale. Il annonce à la population que « la France est en guerre contre un ennemi invisible ». Quelle guerre ? Pas de chars, pas d’avions bombardiers, pas de missiles intercontinentaux, juste un virus qui se faufile partout, y compris entre chaussette et chaussure de toute personne. Il y avait de quoi effrayer les Français et leur faire oublier d’autres événements étranges du moment. Trois événements importants et inexpliqués se seraient produits en 24 heures :

 1/ Dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 mars 2020, la propagation du virus serait devenue brutalement incontrôlable. Etrange et imprévisible événement.

2/ Lundi 16 mars au matin, les médias informe que le mystérieux Conseil scientifique a alerté que si l’on maintenait la tenue du 2ème tour électoral à la date du 22 mars, beaucoup de Français pouvaient être contaminés lors de ce scrutin, et risquer de mourir. Etrange et contradictoire diagnostic.

3/ Au soir du lundi 16 mars, sur un ton inquiétant, le Président Macron annonce aux journaux le report du 2ème tour et le début du confinement (pour 2 semaines). Il aura fallu quelques heures pour que la vérité soit rendue publique et pour que la situation s’inverse : le Conseil scientifique s’était trompé, et le Président Macron était atteint par le virus de la naïveté. Faut dire que pour le parti macroniste, le résultat électoral frisait la déculottée (selon Griveaux).

 A cet instant, personne ne sait que vous aviez proposé le report du scrutin, deux mois plutôt. Vous aviez donc raison. Paraissant tellement orgueilleux et tant machiavélique, aussi le Président Macron ne fera jamais mention de votre proposition salutaire. Vous êtes devenue transparente à ses yeux. Le lendemain, vous réagissiez dans la presse, avec raison.

 La France est en guerre

 Du dimanche15 mars, ce jour ensoleillé et calme, quand chacun pouvait voter, se déplacer, se réunir, et pique-niquer sur l’herbe, on s’est retrouvé le lendemain, avec l’annonce solennelle de grandes privations à venir. Il ne manquait que les sirènes d’alerte du 1er mercredi de chaque mois. Le trouble devient national et dans ces circonstances, les Français ne comprennent plus et s’interrogent… Il aurait fallu une nuit seulement pour que tout bascule ?

 Ce qui était impossible un jour, devient indispensable le lendemain. Le soir du 16 mars, dans une scénographie dramatique, Emmanuel Macron annonce (aux journaux de 20 heures) que le processus électoral est interrompu et reporté aux calendes estivales, peut-être le 18 juin 2020, le jour de l’appel du grand Charles, comme un symbole dramatique qui annonce la guerre. Dorénavant, en ce jour du lundi 16 mars 2020, la France est en guerre contre un ennemi invisible. La veille, les dirigeants de l’Etat n’auraient pas repéré ce climat d’hostilité ? Cette ambiance guerrière ? Ce monstre qui rôdait ? La ficelle est bien grosse.

 Ah, ce virus quel stratège ! Il se cache et apparaît quand il veut. Le lendemain du scrutin, l’ennemi, ce virus à la croissance exponentielle, serait partout. Il menacerait la vie des citoyens, déstabiliserait les Etats et mettrait à bas les économies nationales. Avouons-le : il rend un service très appréciable à la Macronie. Qui se souviendra du très mauvais résultat électoral de la République en Marche, après l’appel du 16 mars, diffusé dans le bunker élyséen ? N’assiste-t-on pas à une mascarade très raffinée ? Mascarade, c’est le mot que vous avez utilisé. Cela veut dite leurre, subterfuge, maquillage et surtout camouflage ! Quand le pouvoir politique décide enfin d’alerter et de mobiliser, c’est trop tard. Il choisit de paniquer la population, en décrétant l’Etat d’urgence, et en lançant les mots d’ordre bien connus par temps de guerre : « tous aux abris », « restez-chez vous », « écoutez Radio-Vérité » ...

 Mais il y a une omission, un bug, dans l’explication fournie par l’Elysée : quelle sont les vraies raisons qui ont motivé Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Christophe Castaner pour maintenir le 1er tour de ces élections ? Ce silence est également étrange, car notre Président est aussi considéré comme une personnalité exceptionnelle, une voyante jupitérienne de tous les temps. Il pouvait donc nous alerter bien avant.

 Tous derrière et lui devant

 Ses proches le disent : le Président voit tout. Il connait tous les sujets de concorde ou de discorde du peuple français, tous les problèmes de la population, et toutes les solutions. Il a réponse à toutes les préoccupations des citoyens. Mieux encore, il a un don d’ubiquité. On le voit partout. Lui qui voyage en tous lieux, il nous somme de rester chez nous. Lui qui était prêt à traverser la rue pour trouver un job, à n’importe quel moment de la journée, il veut à présent rassurer les membres d’une population inquiète. Se considère-t-il obligé par sa fonction, ou est-il en manœuvre dilettante ?

Alors pourquoi ces silences ? Pourquoi cacher la vraie raison qui a poussé Macron et consort à maintenir le 1er tour, coûte que coûte ? Parce qu’avant toute chose, Macron veut rassurer les électeurs qui ont soutenu « la République en Marche », sur la validité de son projet politique. Pour cela, les Français doivent oublier la défaite de son parti lors de ce 1er tour du 15 mars 2020. Il faut qu’ils oublient aussi ce qu’on leur a déclaré : le dimanche 15 mars 2020, ils pouvaient aller voter sans risque. Et le lendemain, lundi 16 mars 2020, en 24 heures c’est la guerre et le risque serait partout. Les citoyens, petits ou grands, doivent se cacher chez eux, attendre les instructions du Président. Il est le seul Chef suprême des Armées, point barre. Il n’y aura pas de 2ème tour dans la foulée du 1er tour. Les Français doivent comprendre : c’est le choix militaire du chef suprême.

 Finalement, Agnès vous êtes une femme lucide et courageuse, tout comme Roselyne Bachelot qui avait pris le risque en 2009, de faire acheter par l’Etat français des millions de vaccins, pour protéger les citoyens du virus grippal H1N1. En janvier 2020, vous étiez Ministre de la Santé. Vous annonciez au Président et à vos collègues, que si le Gouvernement maintenait le 1er tour à la date du 15 mars 2020, il y aurait un grand risque de prolifération du Coronavirus dans la population.

 Le Président Macron a consulté sa boule de cristal. Il voyait dans les reflets de la boule, que tôt ou tard, le gouvernement devrait imposer aux Français, de lourdes mesures de protection. Reporter la date de la consultation électorale, cela impliquait que les deux tours de l’élection se tiennent vers le mois de juin 2020.  Auparavant les Français auraient subi une lourde période de confinement, de privations familiales, culturelles, sportives, sociales. Le risque politique était trop important pour les résultats des élections à venir. Macron maîtrise l’art de détourner l’attention.

 Déjà que l’affaire des sextapes de Benjamin Griveaux et consorts a entamé sérieusement l’audience du Macronisme, une période de grosses privations imposées à la population par le confinement aurait réduit davantage cette audience, et mis à mal le plan jupitérien du « Ni droite, ni gauche. La politique, c’est propre comme un mouchoir bien lavé (on efface tout) et c’est moi, Macron, qui l’incarne ». Donc, le 1er tour a été maintenu par pur calcul politicien.  C’est le côté « pile » de la mascarade annoncée par vous et justement dénoncée dans le journal « Le Monde ».

 Agnès, c’est aussi vous qui nous offrez le côté « face ». Je vous appelle Agnès, avec un peu d’intimité, car il y a maintenant une certaine connivence politique entre nous. N’y voyez pas une impolitesse de diversion. Si vous continuez sur ce pas, je peux devenir un de vos admirateurs inconnus. Vous nous avez fait découvrir une pratique originale de l’abus de confiance, par mascarade interposée, cette nouvelle spécialité politique du Prince.  

 Par courtoisie, ou par respect de l’obligation de réserve, liée à votre ancienne fonction de Ministre, et après le résultat du 1er tour, vous avez attendu 48 heures pour vous exprimer dans la presse. Vous informez que vous aviez prévenu de cette catastrophe prévisible, dès la fin janvier 2020. Vous souhaitiez le report des élections municipales ! Bravo Agnès pour votre clairvoyance ! Vous précisez que le scénario choisi par le Président Macron (et par le Ministre Castaner), est une « mascarade ». Encore bravo Agnès !

 Ah ! Si j’avais eu la possibilité de vous prévenir, je vous aurais alertée sur la versatilité des dirigeants politiques, sur leur manie constante à utiliser des leurres pour arriver à leurs fins. Oui, je dis bien des leurres, des subterfuges… ce sont mes mots. Vous avez évoqué qu’il s’agissait d’une mascarade. C’est votre mot et vous avez tout à fait raison. Les politiques (Machiavel disait « les Princes ») utilisent des mascarades pour atteindre leur but et pour cacher une part des vérités qui deviendront historiques.

 Ah, on n’oublie pas ! Le monde de la finance était l’ennemi pour Hollande, mais, ce Président éphémère et galant a signé le plus grand pacte avec ce monde de la finance, cet ennemi plus invisible qu’un virus. Ah, on se souvient ! Venu des beaux quartiers de Neuilly, Sarkozy promettait à ses électeurs d’éliminer la racaille, mais finalement, l’insécurité a augmenté, et Sarkozy s’en est accommodé. Ah, l’Histoire nous le rappellera ! Macron voulait changer la morale politique, mais il a su utiliser les Alexandre Benalla comme petite frappe, les Benjamin Griveaux comme grand moralisateur, les Christophe Castaner comme casseur d’organes humains pour faire peur à une population en révolte. Et ça, on commence à le graver dans le marbre.

 Un calcul politicien, une mascarade

 Allez-vous accepter de croire que le Président vous a utilisée pour protéger son projet ? Vous a-t-il suppliée, suggérez ou vous a-t-il ordonnée de remplacer Benjamin Griveaux comme tête de liste de « La République en marche » ? On vous a envoyée au casse-pipe pour faire oublier les grivoiseries du dévoué, du bel affidé, du remarquable challenger Benjamin Griveaux. Acceptez ces remarques : objectivement, en vous proposant la tête de liste à Paris, il vous dégageait du gouvernement. Vous êtes une victime multilatérale.

 Bien sûr, avec patience on arrive à lire entre les lignes dans l’article du « Monde » qui fait part de vos critiques. Il est probable que vous vouliez vous protéger, au cas où certains auraient voulu vous faire porter le chapeau. Du style : « Ah mais, la Ministre de la Santé ne nous a pas prévenus ! Ah mais, elle aurait pu prévoir ! La Ministre met en danger les Français ! ». Votre réaction franche et rapide écarte la fausse accusation qu’on pouvait vous coller.

 Après la démission de Griveaux, les dirigeants et membres de votre parti (La REM) vous ont fait parvenir des centaines de SMS, de messages, de signes d’encouragement. Vous deviez savoir, qu’après les extases sexuelles de Griveaux rendues publiques, plus aucun Macroniste ne croyait à la victoire sur Paris. Vous avez eu le courage d’accepter. Pour le Président et les dirigeants de la REM, il fallait sauver les meubles. Votre candidature n’était qu’une distraction, un éloignement, un dérivatif. Elle vous éloignait discrètement du pouvoir et permettait de mettre en veilleuse l’alerte que vous aviez lancée en janvier. N’étiez-vous pas dans le rôle d’un pompier, à votre insu ?

 Comme vous souhaitiez le report des municipales, on vous a fait croire, hélas, à votre bonne étoile politique, donc à votre chance électorale. On vous a « promis-juré » de faire un tabac à Paris et que vous étiez la seule à pouvoir dégager Anne Hidalgo de son fauteuil de maire. En fait, c’est vous qu’on dégageait en vous proposant de remplacer le très fumeux Benjamin Griveaux, comme tête de liste de « la République en Panne » sur la capitale.

 Les ténors du parti macroniste ont su vous flatter : « T’es une vraie parisienne – Toi t’es pas née en Espagne – T’es une vraie franchouille - T’as fait du bon boulot à la Santé - les gens t’apprécient – Ton sourire est franc et sympa - On t’aime – Ouais, ouais, on t’aime – Vas-y ma belle, fonce – La voie est royale ». Avec toutes ces flatteries, vous ne pouviez pas dire non au grand prédicateur jupitérien, ni à ses affidés. Vous avez su garder le secret de votre dernier entretien avec le Président. L’Histoire retiendra que c’est Macron qui vous a donné le dernier coup de grâce dans l’arène politique et médiatique. Il savait qu’en acceptant d’être candidate, vous ne pouviez plus réclamer le report électoral. Le tour était joué.

 Macron vous a piégée

Voici trois raisons :  1/ Pas d’importance que la mairie de Paris reste dirigée par Mme Hidago. En obtenant 17% des voix, le parti de la Macronie (la REM), avec vous en tête de liste, sauve la face. C’était un résultat inespéré. Vous et votre liste, vous avez contribué à faire diminuer l’impact politique de l’affaire Griveaux. Vous avez réussi à réduire les dégâts que cette affaire entraînait sur l’image de votre parti, sur la morale politique et l’exemplarité de cette  « République nouvelle », tant prônés par le Prince de Picardie, Emmanuel Macron. J’ai le sentiment que vous n’avez pas reçu de remerciements de sa part.

 2/ Avec votre participation au scrutin, vous ne pouviez plus expliquer que les dates du 15 et 22 mars 2020 pour les élections municipales étaient un choix dangereux, face à la progression du Coronavirus. Vos propos antérieurs sont devenus caducs et périmés, puisque vous vous êtes présentée à l’élection. Macron a réussi à vous faire taire sans vous demander de vous taire. Il est fort !

 3/ Officiellement, vous n’avez pas été virée du Gouvernement, puisque vous l’avez quitté pour vous présenter à l’élection. Vous nous dites maintenant : que vous avez perdu – que vous n’avez plus de boulot – que vous allez chercher un job… Ce n’est pas objectif de dire que vous avez perdu. Le résultat de l’élection n’est pas un échec. Pour vous l’émotion est forte et suscite l’illusion de l’échec. Vous avez atteint l’objectif recherché, non déclaré : vous avez sauvé La République en Marche, le parti de la Macronie. Regardez bien : en apparence, ce n’est pas Macron qui vous vire, c’est l’élection et la logique institutionnelle qui vous écarte du mandat de Maire et de votre fonction ministerielle. Il est fort Nicolas Macron !

 Réincarnation d’un clone

 Le Machiavélisme de Macron est très actif. Il est aussi très nocif. Ce président, on dirait un Coronavirus : il est partout. Quand on connaît un peu l’histoire de la politique, de ses théories, Macron apparaît comme une forme de réincarnation d’un clone machiavélique. Il s’inspire tellement de Machiavel, ce philo-politologue italien qui prétendant tout connaître du pouvoir, de la politique et de l’Etat, finit par renoncer à toute forme d’éthique dans sa pratique politique. N’oublions pas que le seul travail intellectuel connu que Macron ait produit (nous mettons de côté son bla-bla hypocrite qui s’intitule « Révolution »), c’est sa thèse de science politique, celle qui justifie certains éléments théoriques des pensées stratégiques de Nicolas Machiavel.

 Macron n’a qu’une obsession et met en pratique cette recommandation de Machiavel : comment détourner l’impopularité des dirigeants politiques, impopularité qui risque de désacraliser leur pouvoir aux yeux des citoyens. Tout ce qui concerne le Président (son entourage, ses voyages, ses déclarations, ses décisions...) ne doit pas subir l'affront d'une désacralisation, ou bien le ridicule d"un désintérêt auprès de la population. "Oui, on a un totalitarisme. C'est un Machiavel souriant, notre chef d'Etat." (Michel Onfray)

Chère Agnès Buzin, dans ces circonstances, nous vous transmettons notre soutien éthique humain et sincère. Nous pouvons ainsi vous dire que votre ami Emmanuel Macron (peut-être est-il déjà votre « ancien ami Macron ») n’a pas obtenu gain de cause. Votre franchise, exprimée dans l’article publié dans le journal « Le Monde », a augmenté votre popularité, et consolider le respect que beaucoup d’entre nous, simples gens de ce pays, vous témoignent à présent. Ne vous laissez plus piéger par les attraits du pouvoir. Restez vigilante. Aimez donc les "gens qui ne sont rien" autrement que votre ancien chef suprême. Cordialement.

 

CHARLICOTE