ODE A CHRISTIANE TAUBIRA
(Paroles de François Hollande sur une chanson de Charles Trenet)
Ce soir, Christiane qui frappe à ma porte, me parle des amours mortes
Devant l'espoir qui s'éteint, je pense à l'avenir incertain
Ce soir, c'est un chant funèbre, je ne serai plus célèbre
Que reste-t-il de mes amours, partis dans la chaleur du four
Ségo qui reçoit ma pension de ministre, Valérie qui profite du sinistre
Marguerite à qui j'ai rendu les pétales, Julie qui se cache et me rend pâle
Christiane, tu t'en vas, tu te prives de moi, tu n'étais qu'une amie, ô toi!
D'autres encore m'ont quitté, pour d'obscures destinées
Arnaud parti au Bourg a connu la chaleur du four
Aurélie l'effrontée a rejoint sa Franche-Comté
Benoît en Bretagne dresse son mât de Cocagne
Cécile qui sur les flots écope, malgré ma belle COP
J'espérais tant que tu restes, mais toi Christiane tu deviens peste
J'ai fermé tant les yeux pour que tu sois au mieux
J'espérais que la Présidentielle ne réveille ton déclic
Et que l'envie de batailler te pique
Va retrouver ces renégats qui redeviennent simples gagas
De France à la Guyane, ne tombe plus en panne
Toi la muse, joue de la trompette, cours les chemins à bicyclette
Laisse moi donc seul avec Ségo, ancienne étoile de mon égo
(Charlicote)